mardi 22 février 2011

Comment je suis tombée dans la marmite...

Un jour, à la recherche d'un bon bouquin chez Gibert, je tombe sur un cartonné avec une très belle couverture. Une dame à la longue chevelure brune, chevauchant un beau cheval blanc, et tenant une épée.
Il n'en fallait pas plus pour que je sois irresistiblement attirée.
Me voilà devant mon 1er grand amour du genre: Les Dames du Lac, de Marion Zimmer Bradley.
Je mets les 2 pieds directement dans le mythe arthurien, et retrouve Morgane, Arthur, Lancelot et Guenièvre dans une épopée incroyable, où chaque personnage est dotée d'une humanité intense.
On se met tour à tour dans la peau de chacun des protagonistes et on ressent jusque dans le tréfonds de son être, la tristesse qui entrelace ces destins fabuleux.
Parce que oui, j'ai souffert pour Morgane, rejetée de tous, pleuré et haï Genièvre tour à tour, j'ai éprouvé la culpabilité de Lancelot et subi la chute d'Arthur avec autant d'intensité que s'il m'avait été proche.
Je suis sortie de ce roman anéantie, bouleversée, par la beauté et la profondeur de ce mythe.


Alors je ne me suis pas arrétée là. 
Non, non.
Je suis retournée à Gibert, et j'ai acheté la suite: Les Brumes d'Avalon. Puis la suite, et la suite de la suite et...
Bah oui, c'est long, du Zimmer Bradley! Elle avait beaucoup d'encre à écouler, la dame.
Et là, pareil, je suis restée émotionnellement  vidée par mes pérégrinations littéraires entre Avalon et Camelot.


Pour la petite histoire, Le Cycle d'Avalon, a été adapté en français, plutôt que traduit! Il y manque, dans la version française, beaucoup de passages, et certains ont même été complètement réécrits en français, plutôt que traduits. On passe ainsi par exemple de 1000 à 850 pages environ pour les 2 premiers tomes.
Pffffffff, mais où va le monde?
Mais on ne se démonte pas pour si peu. Zou!
Le Cycle d'Avalon continue avec plusieurs autres tomes, mais attention, ne traitant pas directement du mythe arthurien. On entre dans une saga qui traite plus précisément d'Avalon et de ses prêtresses.

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